La voici. La grosse release électronique de cet excellent début d'année musicale. Un quart diabolique de l'inévitable Club Cheval tape très fort sur l'écurie Bromance Record avec un mini album sept titres à faire trembler les enfers.
La bête compose des futurs classiques voir même des classiques venus du futur tout en gardant ce qui fait l'efficacité de la house music. Cette fantastique boucle de clavier sur Hyper Reality nous le démontre d'entré et s'impose naturellement comme un hit multi-platine indiscutable.
Hyper réaliste dans l'avenir, le ton est donné; et porteciel, autre tuerie aux montées furieuses droppant le rythme de la techno de demain amenant l'influence tropical aux avant-postes, témoigne à merveille de cette évolution significative.
Le disque sait garder cette atmosphère démoniaque mais change totalement la donne à chaque titre. Pour preuve, Euroshima est un morceau de techno apocalyptique au synthé criant et au kick bien lourd capable de génocider un dancefloor à lui seul!
Planetary Wifi, un de mes coups de coeurs perso, monte progressivement pendant presque la moitié du morceau pour finalement lâcher une boucle de clavier magique et une ambiance 2050 complètement folle parsemé de petits détails robotiques, un régal.
Et le jeune homme n'en fini plus. Pourquoi pas une "Bomb-Trap"? Ce style qui a tout conquit outre-atlantique, est ici revu samplé au "tandoori" dans une sorte de film de gangsters de l'espace "bollywoodien".
En matière de techno hors-norme, on brise encore les règles sur Snaredrum Warfare, perle industrielle déjantée venue d'une usine extra-terrestre pour une track redoutablement composée. Le beat cogne très dur et les synthés sombrent dans la démence.
On finirait presque en douceur sur Zoo Magazine une énième perle rétro-futuriste s'appliquant à la fois sur le jeu de vocale robotique que sur un duo beat/basse qui écrase tout. La magie de ses samples planants nous accompagne jusqu'au bout de cette enfer paradisiaque pour "raveur" de demain.
L'ampleur de la nouvelle scène française n'a de cesse de croître grâce à ça jeunesse brillamment inspirée, avec en tête des "musicophiles" dans le genre de Panteros666 qui, même en entrainant la musique électronique en des terres inconnues, sait garder avec style l'efficacité légendaire de cette dernière. C'est assez pointu mais incroyablement accessible. Vachement sombre mais tellement classe. Incontestablement dans l'avenir, mais furieusement dans l'ère du temps.
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Petit bonus dans la continuité, le super Planetary Wifi revu par un confrère de la Bromance team le génial Monsieur Monsieur pour un acid remix dark à souhait (petit free download au passage):
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